(Dans la cour) Réunion d'information

Elsener regardait le sol et se demandait quel joli rêve elle allait encore pouvoir faire. Quand tout à coup une voix virile parvint à ses noreilles.

"Attends-moi! Je veux savoir où sont les dortoirs!"

Elle releva la tête et vit un t-shirt. Elle releva encore plus et vit des épaules. Elle se tordit la nuque pour voir une tête de jeune homme très mâle.

- Wah ! T'es grand toi !
Les dowtoirs ? Viens, j'vais te montrer

(hrp: suite au deuxième étage)

(Gab est toujours là hein °°)

Bon, entre la fille a l'accent anglais, l'autre habillée bizarrement, l'autre en train de faire mumuse dans le sable -avec le vent, ça devait pas être agréable-, le coincé, le grand, l'endormis, Kim, miss Candy et le clignotant, il ne restait guère que Cataline, Uriel et une jeune fille qu'il ne connaissait pas qui lui semblaient normaux. Il était tombé sur une bande de joyeux drilles tout de même.

Bah, au moins, ce serait amusant. Il se demandait ce que ces gens allaient lui réserver comme surprise, d'autant plus qu'il ne connaissait pas leurs pouvoirs non plus (à part ceux de certains).

Bon, pendant que Kim tentait de draguer Anaël (ou de faire je ne sais trop quoi avec), Gabriel, lui, réfléchissait à ce qu'il allait bien pouvoir faire maintenant. Il se trouvait là avec des gens sans sujet de conversation ni rien d'intéressant à leur dire. Il fallait trouver un truc pour se divertir, quand même.

Après tout, pourquoi ne pas directement demander leur avis aux autres, maintenant. Valait mieux que ça se passe en intérieur, en tout cas, parce qu'avec ce drôle de vent qui c'était déclenché comme ça, PAF -ça fait des chocapic- ..

-" Hey les gens, vous comptez faire quoi d'vos journées ici ? Parce que perso, je sèche.. "

Il s'adressait bien sûr à tous ceux qui étaient encore présents.

Tout de suite après sa maladroite intervention, un vent violent balaya la cour, envoyant du sable dans les yeux de Cataline. Cela lui piqua tout de suite aux yeux, et un noir d'encre apparut à la place de sa vision normale.

"Waaaaaaaaaaaaaaaah !!! J'vois plus rieeeeeeeen !! C'est horiiiiiiiiible !!"

Instinctivement, elle ferma ses yeux et plaqua ses index dessus. Et puis, le vent frôlait ses bras nus, lui donnant la chair de poule. Le froid l'envahit, entraînant dessuite une nouvelle "anormalie". L'humidité présente dans le vent créé par Anaël se transforma en de minuscule floncons d'une neige fondante, tourbillonant au rythme de la "tempète" ! xl.
Ne voyant rien à cause de ces -tuut- de grains de sables, Cataline marchait au hasard, un rien paniquée. Elle finit sa course lente brutalement, ayant rencontré un obstacle imprévu sur sa route : Anaël, sur qui la jeune fille s'était maladroitement bousculée(rajoutons-en une couche nyark :p). En perdant l'équilibre, elle tomba sur le sol, qui est à présent un mélange de sable et de flocon. Les yeux toujours fermés, Cataline était désolée pour le "coincé" comme l'appelait Gabriel.

"Waah ! Chui complétement désolée !!!

Donc, il semble évident que la gente féminine de la Tour désire avoir raison de ce pôôôôôôvre Anäel.

Mais revenons un peu en arrière par soucis de clarté.

Le plan tempête du désert jaune était enclenché, et sa source, un adolescent apathique et blond n'avait visiblement aucun contrôle de la situation qui devait pour son plus grand malheur, dérapé encore et encore.
Car l'on sait tous qu'un bâillement de mouche amène l'intoxication...
Ou bien...
Mais quelle était cette expression déjà? Une histoire de battement d'aile de papillon, et bien figurez vous que ceux-ci -les petits êtres ailés- soient en fait ces harpies englués à notre pôôvre névrotique costumé, lui même n'étant que l'objet des conséquences.
Vous ne suivez pas?
N'ayez crainte, je me suis déjà perdue depuis longtemps dans mes propres explications.

Revenons à l'éclair (jaune!) de lucidité qui traversa Anäel:

"-Merci!"

Notre très tétanique bonhomme haussa un sourcil (le gauche plus exactement); ses remerciements impromptus réussirent à franchir les barrières Eoliennes -aux nuances jaunes- il ne put suivre que du regard cette petite fille finalement inoffensive (et pudique, au plus grand réconfort de notre effarouché) qui partait se remettre de ses émotions suivi de près par un gaillard BRUN (alors ça!) plutôt louche (bah oui, il est brun!).
Alors, me diriez-vous, la tempête eut le temps de tomber et Anäel de s'en remettre?
Et bien non!
Le règne de la Furie avait visiblement court en cette maudite Tour...

(Cliquez sur la musique d'ambiance)

Ainsi la bataille, euh, je veux dire, l'acharnement continua et à notre preux chevalier, enfin, à notre preux majordome de résister aux horribles épreuves que le sort -ici la Tour- plaçait sur sa route (enfin, dans la tour.).
Anäel ne vit pas le danger, absorbé qu'il était dans sa contemplation interrogative de la jeune fille qui s'éloignait suivi d'un ours (brun!), il ne vit donc pas ce sac cagolée (nouvelle expression!) bringueballant ses formes peu dissimulées, non, il ne vit RIEN de tout ça.
MAIS! Il... SENTIT!

Et tel un électrochoc, l'attouchement de son précieux postérieur le réveilla complètement, lui et le reste du monde, provoquant une réaction en chaîne, Fusilhalley fit un bon de 2 mètres en arrière, accélérant la circulation de son sang comme celui de l'air, alors que la glace s'invitait à la valse, gelant vêtements et peaux, que notre puéril éphèbe se retrouva bousculer par la rousse (châtain aux reflets roses), qui ne tomba pas sur le sol, comme elle le crût tout d'abord, mais sur Anäel qu'elle avait entraîné dans sa chute.
(Il est vrai Anäel n'a pas une once de gras, à croire qu'astiquer, ça conserve!).

Encore tout éberlué et sonné (rendez-vous compte! Il a BOUGé!), la jeune écrevisse (je parle de notre tourmentable préféré à toutes) n'osait plus bouger, de peur de trop sentir justement la -lourde- forme qui le couvrait d'une pourtant réconfortante chaleur.

Si Anäel avait pu répondre à Gabriel, "Nettoyer!" aurait-il répliqué sans hésitation, au lieu de ça, il gisait à terre, étouffé et écrasé par un lourd fardeau féminin.

Ses grands yeux bleus dévisageaient son oppresseur d'un air à la fois interrogateur et terrifié, Anäel se souviendrait toujours de cette journée, comme il ne pourrait jamais effacé de sa mémoire les "Tortures" de la Tour qui pour lui avait déjà commencées...



[hj: MOUHAHAHAHAH je suis encore plus VILE que vous! xD
Notez qu'Anäel n'a encore quasiment rien dit! xD]

Rucrecia était toujours assise bien gentiment sur sa chaise et n'avait pas bougée d'un poil, elle était immobile et les yeux fermé, comme si elle méditait.
Elle ouvrit un oeil, puis deux, elle cligna plusieurs fois des yeux et vit qu'elle était un peu seul sur sa chaise.

*De quoi?*

Elle s'était endormie! Et rien ne l'aurait réveillé si une forte bourrasque ne lui avait pas envoyé une grosse poignée de sable en plein dans la figure.
Elle se secoua la tête et regarda autour d'elle apercevant tout un petit groupe en train de parler, beaucoup ne semblait plus la et elle voyait quelques nouveaux visages.

"Wouah! Encore des nouveaux."

Elle disait ça mais elle n'était pas vraiment placée pour dire que c'était des nouveaux, elle ne connaissait même pas le bâtiment...
Quand elle voulu se lever elle manqua de tomber encore ensommeillé et fit tomber pas mal de chaise faisant un bon vacarme.

"Oups désolé, Elle s'approcha du petit groupe et posa sa tête sur l'épaule de Gabriel qui était le seul qu'elle reconnaissait vraiment, - C'était surtout le premier support qui lui tombait sous la main - Euh salut les gens, désolé je m'étais endormie ^^' Aie! Quoi qui passe? C'est quoi ce sable ? et ce vent? Et en plus il fait froid! "

Et oui à cause de son état de somnolence, elle avait pas mal de difficulté à réfléchir et s'apercevoir bien de ce qui se passait.
Elle se frottait les yeux à cause du sable et avait l'impression d'avoir la bouche qui croustille.

Gabriel, qui avait maintenant un oeil fermé et l'autre mi clos -parce que finalement, le sable de partout, c'est pas gai- put observer ce pauvre blond se faire écraser par Cataline. Le pauvre avait pas de bol, il avait l'air le plus paniqué/apeuré de tous, et c'était sur lui que la malchance s'acharnait..

Marrant.

Et puis soudain : PAF -non, ça ne fait plus de chocapic, cette fois- : il sentit un poids sur son épaule. A peine eut il tourné la tête pour regarder, qu'il se retrouvé avec le visage presque collé à celui de cette Rucrecia qui avait apparemment décidé de se servir de son épaule comme d'un support.

Le jeune homme ne pensa pas spécialement à -n'osa- lui demander ce qu'elle faisait là. Comment dire.. même lorsqu'on est -un peu- pervers, on reste un jeune homme de 17 ans, et avoir une fille collée à sois comme ça -en ayant eut son visage à quelques millimètres du siens aussi, en plus- c'est troublant -comme les trous noirs-.

Aussi, c'est à peine s'il osa bouger et mit quelques instants avant de vaguement répondre à Ru :

-" Heu bah.. heu.. ben.. j'sais pas ! "

Pas facile, la vie d'ado, hé oui. Enfin, tant que ce brave rebelZ ne se met pas dans des états comme Anaël, c'est déjà bon signe : il ne finirait pas à faire du Yaoï -Ben quoi, avouez que vous y avez pensé aussi - !

Daignant enfin à ouvrir ses yeux, d'où quelques larmes chassait enfin les derniers petits grains de sable de son cristallin, Cataline remarqua que son visage n'était.. Qu'à quelques centimètres de celui d'Anaël !! Elle ouvrit ses yeux en grand, en feintant un grand sourire qui se voulait rassurant.

"héhé.. euuh.."

"J'suis maudite", se dit-elle. Ce n'en était pas moin vrai. Après avoir fait la démonstration de son grand sens du tact, voila que sa maladresse venait de prendre le dessus -après tact moisi, maladresse moisie-. (mh ça fait penser à quelqu'un ça -clara-alma en moin bien !P-). Le "fardeau" (mwihi mais pas tant que ça hein :] ) se releva vivement, manquant d'écraser le torse d'Anaël avec sa convers plutôt crade et déchirée par endroit.

"haaaaaaa chui vraimment désollééééeuuuh", se lamenta-elle.

Cela ne changera pas à la situation, ne se doutiant pas qu'elle eu atterit dessus auparavant. Cataline se gratta nonchalemment la nuque, ne sachant pas quoi faire. Une petite grimace et les sourcils haussés venaient compléter la scène. Finalement, elle décida d'aider l'écrevisse à se relever en tendant une main vers lui, et en pliant légèrement les genoux en option pour qu'il sache lui attraper ladite main. Cela suffira-t-il? *roulement de tambour.*

"Euuh.. ça va? T'aaas euuh.. pas eu mal? ^^''''' "

'Faut faire gaffe. Le plus souvent, c'est le calme avant la tempète (c'est le cas de l'dire huhu :p).

Rucrecia qui était encore dans les vappes sortit peu à peu dans son brouillard s'apercevant que son support - qui était d'ailleurs plutôt confortable - était en faite l'épaule de Gabriel qui lui ne semblait pas indifférent (et oui elle ne s'est même pas rendu compte de ça) Elle se releva vivement, mais tenta tout de même de ne pas se montrer trop surprise et passer pour une imbécile, mais ça ne l’empêcha pas de rougir légèrement.

" Ha ! T’aurais du voir la tête que tu faisait ! "

Elle sursauta brusquement au son du haut parleur qui annonçais qu’elle devait se rendre dans le grand hall, d’ailleurs elle n’était même pas sur de l’endroit où il se trouvait.

*Mince *

Elle sourie aux personnes qu'elle connaissait - qu'une seul d'ailleurs ==" - et se dépêcha de se rendre à l'endroit prévu pour éviter d'être encore en retard.

"J’y vais , à plus !! =p"

[désolé, j'ai bloqué tout le monde avec mon retard :/ ]



Le poids qui l'étouffait et avait teint son visage d'une parure rouge éclatante jusqu'aux oreilles, daigna enfin réagir, et Anäel eut le souffle coupé (mais pas le vent!) quand celle-ci ouvrît des yeux embués de larmes gênés.
Notre martyre se rendît bien vite compte de l'ambiguïté de la situation lorsque la jeune fille (ELLE, ce MONSTRE qui OSE l'étouffer de SON poids insupportable!) grimaça un sourire se désirant...

Se désirant quoi au juste?
Peu importe ce qu'il voulait être à l'origine, venons en à l'interprétation du misérable Anäel qui vit en ce sourire carnassier, la fin de ses jours qui n'allait pas tarder!
(S'il ne fondait pas avant)

Mais avant de conclure vers quelle horriiiiiiiiible fin il se destinait, une immonde chaussure (moche, de marque et caca, beuârk, à bas les convers'!) investit son poitrail, comme d'une terre conquise.
Notre désespéré suffoqua une dernière slave d'oxygen, alors que son conquistador minaudait des excuses que notre pauvre victime était incapable de comprendre dans l'état d'asphyxie éhontée (et rouge!) où il se trouvait.

Et soudain!
La libération!
L'air qui, de nouveau pénètre ses poumons d'une invasion salvatrice! Libérant notre timoré de la pression inquisitrice, lui redonnant -hélas- le sens de l'horriiiiiiible réalité dans laquelle il se trouvait (et qu'il avait faillit quitté!).

Il écarquilla ses grands yeux bleus tourmentés plus encore que de raison, devant cette main (soit disant affable mais sûrement fourbe!) qui lui était tendue.
Autour de la cour, le vent n'avait pas cessé, même si l'air ambiant s'était un peu réchauffé.
Mais le pire de tout...
C'est qu'Anäel ignorait qu'il était à l'origine de ce vent sinueux et tortueux!
Et heureusement qu'il ignorait aussi les pensées outrageuses du narrateur de Gabriel! Notre pauvre petiot en aurait été complètement choqué! (enfin, plus que maintenant... c'est dire!)

Une voix tonitruante (et fausse) tonna brutalement dans l'air (toujours raréfié pour Anäel), son nom sonna comme une incantation libératrice!
Un ordre!
Enfin, voici que tout ce monde (affreux!) allait être recadrer dans une hiérarchie clairement établie où notre jeune blondinet aurait sa place et ses tâches clairement établies!

Instantanément requinqué, Anäel se redressa lestement sur ses pieds, reprit contenance, ignorant toujours délibérément la main tendue, il rentrait de nouveau dans son rôle chéri, et le vent, lui même avait achevé son tableau désastreux, coupant court à tout persiflage.
Il s'epousseta énergiquement, tâchant de se donner plus d'allures, le regard fier, la mine redressée, il entama un pas décidé vers sa nouvelle destinée.


=>(La cour) Travail d'interet général

Gabriel était toujours complètement immobile, servant de perchoir à cette jeune fille. Mais soudain, elle retira sa tête et rit de "la tête qu'il faisait". Enfin, il n'y fit pas attention, le plus important était qu'il était soulagé de n'avoir plus ce poids sur les épaules. Quoiqu'il en soit, il ne fallait pas se voiler la face, malgré tout ce qu'il pouvait dire, Gabriel ne pouvait pas rester insensible lorsqu'une demoiselle s'accolait ainsi à lui, c'était naturel.

-" Ouais.. heum.. heu.. quelle tête ? J'vois pas de quoi tu parles. "

Puis il lui fit un signe de la main lorsqu'elle dut partir, interpellée par la voix du mégaphone.

Le pire dans toute cette histoire, c'est que lui aussi avait été appelé !

*** Mais ils me veulent quoi, encore ? ***

Enfin, il fallait y aller, malheureusement.

C'est ainsi que Gabriel se retourna vers les personnes restantes.. Cataline, donc, et dit :

-" Allez, les tortures commencent, j'sais pas ce qu'ils me veulent mais quand faut y aller, faut y aller.. A toute ! "

Il se dirigea ensuite vers l'endroit de la cour où il devait se rendre.

"Il est étrange ce garçon..", remarqua Cataline, en regardant Anaël partir vite fait bien fait de cet endroit.
Qu'il sois encore heureux qu'elle ne sache pas lire ses pensée !
Se sentant un peu seule, la jeune fille haussa les épaules, et se détourna vers la tour, qu'elle s'apprétait à explorer.

[Me revoilààààà]

Si quelqu'un de bien intentionné pouvait faire un bref résumé de ce qui venait de se passer à Gelb, celle-ci en aurait été grandement soulagée. Car oui, toute traumatisée de voir que le sable restait de la même couleur -jaune- malgré ses tentatives de colorisations, elle n'avait pas fait attention au reste, préférant pour une fois se lamenter sur le sort -cruel- qui la privait de son magnifique don (non, non, elle n'est pas stupide, juste...euh..."dans son monde"...c'est bien la manière polie pour dire "complètement à l'ouest" ?).
C'est à ce moment précis (Gelb était dans un état situé entre la Piéta et la Madeleine) qu'une voix assourdissante cria quelques noms. Voyant, enfin entendant, qu'on ne lui demandait rien, elle choisit de retourner s'interroger sur le sens profond de la vie, surtout quand celle-ci n'est plus jaune.
Dans un élan de violent désespoir, Gelb se tordit les mains...et...éclatât de rire !
Ses mains ! Elles étaient jaunes !

-"Alléluia mes frères ! Ce monde n'est pas perdu ! L'Apocalypse attendra ! Le jaune revient !"

Bien sûr, ses mains étaient DEJA jaunes...mais bon...L'optimisme naturel de Gelb mêlé à sa mémoire de poisson rouge (vous voyez Polochon, dans la Petite Sirène ?) faisaient qu'elle redécouvrait sa jaunitude.

Sautant littéralement de joie (et oui, elle ne fait pas les choses à moitié, elle), elle quitta la cour pour aller répandre la bonne parole aux autre - et accessoirement les repeindre-.