Kaitawa
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 « Non, je ne suis pas un pervers » T.T

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Anaël Fusihalley
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Anaël Fusihalley


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Pouvoir : Gêné, toutes les personnes à portée se retrouvent en sous-vêtement.
Particularité : Maniaque de la propreté, rêveur, pudique et TRES coincé (Jeune Majordorme, au service des Mc Farland).
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MessageSujet: « Non, je ne suis pas un pervers » T.T   « Non, je ne suis pas un pervers » T.T Icon_minitimeVen 4 Sep - 18:23

À son habitude « Mlle Roberta » s'était conduite en princesse, ce que bien entendu, elle réfuterait si elle avait pu percevoir les pensées d'Anaël. Mais bien heureusement, ici, il s'agit de pouvoirs inutiles et stupides qui n'auront donc, pas d'incidence sérieuses sur les sages pensées du Majordome.
Mademoiselle lui prêtait des pensées «  de vieux », « d'endimanché », de « coincé-du-derrière », alors qu'il ne faisait que s'inquiéter de la maturité et du bonheur futur de cette dernière, et de toute sa famille.

Comment réussirait-elle dans la vie, en pensant tout acquis ? En ne respectant personne ? Toute entreprise nécessitait plus que de la volonté : du pragmatisme, de la maturité, de la réflexion. En fait, tout ce que Mademoiselle ne possédait pas encore.

Anaël avait beau être à peine plus âgé qu'elle, il le savait déjà : on lui avait appris très tôt le sens des responsabilité, de l'indépendance. Non qu'il ait beaucoup souffert de la disparition précoce de ses parents dans un accident de voiture qui rompît la chaîne des Majordomes (de père en fils), le jeune blond avait reçu toute l'affection nécessaire de son grand-père, et s'était passionné pour son métier qu'il jugeait « extra-ordinaire ». Une fascination étonnante pour un enfant de cet âge. Mais peut-être qu'Anaël avait reporté tout son manque sur un objectif qui le comblerait, dans une logique naïve et simpliste qui lui conviendrait.

Il n'aurait jamais pensé en arriver là, à presque courir son ombre à elle, l'air courroucé et réprobateur plaqué au visage. Mademoiselle faisait une Nième fugue pour soit-disant se « confronter à la vie réelle » sans réfléchir aux risques de son rang, et aux réels dangers.
Encore une fois, Anaël n'avait pu que la suivre à la hâte, alors qu'elle s'échappait. Ses géniteurs comprendraient très vite, en constatant leurs deux absences simultanée. Ce n'était pas la première fois qu'elle leur faisait le coup. Ni la première qu'Anaël veillait à sa sécurité.

Sauf qu'il n'avait pas prévu que ces gorilles noirs se jetteraient sur lui, sans qu'il n'ait même eu le temps de réagir. Effaré et se débattant, outré qu'on puisse en vouloir à la peau d'un modeste majordome, Anaël ne faisait malheureusement pas le poids, et se vit jeté dans un vaste sac de toile, bien vite rejoint par sa protégée.

Il n'avait strictement rien compris à la scène, si l'héritière avait été visée, la logique aurait voulu qu'ils s'attaquent à elle en premier, PUIS s'occupe de faire taire son majordome, non ?
Les cahotements sur le trajet secouait tout le véhicule, heurtant douloureusement le dos du Majordome. Roberta ne cessait de pester et de bouger tout contre lui, à son plus grand damne. Lui qui essayait tant bien que mal qu'elle souffre moins de cette situation inconfortable, elle qui ne cessait ses récriminations sans éviter le contact et les frottements de leurs deux corps...

L'inévitable se produisit.


Quand enfin on jeta le vaste sac de toile à terre, la jeune tête blonde d'Anaël qui émergeait était consternée et confuse. Une main sur son front, détournant le regard de Roberta, bien avant de vraiment faire attention à ce qui les entourait, il lui passa ses vêtements à elle qui gisait à ses pieds.


[C'est du lourd pour un début, je sais, je sais. Mais ce qui suivra sera sûrement plus court, là, fallait planter AïE le contexte. ]


Dernière édition par Anaël Fusihalley le Mar 22 Sep - 18:46, édité 1 fois
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Roberta McFarland
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MessageSujet: Re: « Non, je ne suis pas un pervers » T.T   « Non, je ne suis pas un pervers » T.T Icon_minitimeLun 7 Sep - 22:36

Un complot. C'était un complot. Et accessoirement, elle était dans la merde.

Roberta menait sa vie comme d'autres encouragent leur bagnole à l'agonie à parcourir quelques kilomètres de plus avant que la pauvre créature mécanique ne rende définitivement l'âme. Elle savait pertinemment qu'un jour ou l'autre, elle allait devoir arrêter toutes ces conneries, histoire de faire plaisir à ses parents des plus dépressifs. Ce n'était pas pour tout de suite, mais ce matin là, tout en s'observant dans la glace à la recherche de point noir à éclater, Roberta sentait cette fin qui rôdait autour de sa tête aux mèches colorées.

Finit les délires, se dit-elle en passant vaguement une main dans ses cheveux courts décoiffés. Finit les bonnes vieilles sorties en ville et les feux de joie dans le jardin.

Et puis surtout, finit d'emmerder Anus.

Anus, c'était le prototype même du jouet que les parents offrent de guerre lasse histoire que leur rejeton puisse se faire les crocs dessus  «en attendant ». Il devait la rééduquer, à priori, mais il était surtout là pour canaliser ses extravagances. Anus n'en avait certainement pas conscience, mais ses parents s'étaient tout de même bien foutu de lui en l'engageant. Roberta ignorait si elle avait raison ou pas, mais c'était une pensée délicieuse qui la mettait d'aplomb mieux qu'un café grand maman. Et aujourd'hui ne serait pas différent des autres jours.

Jugeant qu'un simple vol de fringues ne suffirait pas à combler ses attentes, elle décida après une observation minutieuse que des mèches rouges sur les mèches de derrière qui effleuraient sa nuque seraient du plus bel effet. Ni une ni deux, elle prépara son baluchon, enfila ses pompes en prenant soin de laisser des marques noires sur le carrelage en damier, et se dirigea vers la porte de la cuisine pour escalader le mur du jardin via le grand chêne. En moins d'un quart d'heure, elle se retrouva à trainer dans le centre ville.

Qu'Anaël décide de la suivre n'était pas en soi une très grosse surprise mais elle n'y avait pas prêté en sortant. De toute façon, ce gringalet aux yeux de fouine, très jolis yeux mais quand même, avait le chic de se rendre invisible pour lui bondir dessus au moment le plus inopportun. Roberta ne détestait pas vraiment se faire accrocher par lui, même si Anaël évitait consciemment ou non les contacts physiques, surtout envers celle qu'il appelait « Mademoiselle Roberta ». Prudence ou pas, ce gars n'était qu'un pervers.

Ce n'était pas qu'elle le détestait. Non. Ni même qu'il l'intéressait. C'était quelque chose d'indéfini qui la poussait à le chercher tout en faisant mine de se mirer dans l'une des vitrines. Alors quand elle remarqua le le discret remue ménage sur le trottoir à cinq mètres derrière elle, et que la tête blonde embarquée de force appartenait à son cher casse couille favoris, elle ne perdit pas de temps en questions existentielles et sauta sur le dos de l'un de ces gars baraqués, sans aucune chance de victoire. Ce qui lui valu, karma oblige, de se retrouver contre Anaël, enfermée dans un grand sac.

Pas très original et très étouffant. Une méthode comme une autre de kidnapping.

- BANDE DE CONS !!!!


Au cas où ils n'auraient pas encore remarqué le passager pseudo clandestin. Pendant que l'espèce de fourgon redémarrait, ils eurent droit à une série d'insultes particulièrement colorées, à des lamentations au sujet d'un « bon débarras mais merde qu'est ce qui m'a prit », à d'autres insultes à l'égard du pauvre blondinet qui ne devait déjà pas en mener large avant de se découvrir compagnon d'infortune de sa tortureuse en chef, et le genre de petites phrases emmerdantes pour les pseudo kidnappeurs « C'est quand qu'on mange ? / J'veux pisser bordel ! ». Le plus énervant étant sans doute les tentatives de fugue à grands renforts de coups de pieds qui atteignaient le second corps bloqué à ses côtés « Oups j'l'ai peut-être pas fait exprès hin hin ».

Contact oblige, avant la demi heure finale de ce voyage désastreux, elle se retrouva en petite tenue.

- MAIS TU PEUX VRAIMENT PAS T'EN EMPÊCHER HEIN ?! PERVERS !


Tout ceci, messieurs, comme elle tenta vainement de l'expliquer, n'était qu'une erreur. Oui, une erreur. Ce gars là était peut-être un obsédé sexuel, et c'était très bien d'ailleurs qu'il se fasse arrêter parce qu'elle était l'une de ses (pseudo) nombreuses victimes « Parce qu'il y en a eu d'autres avant moi j'en suis CERTAINE !!! », et que c'était du pur délire qu'on puisse la croire sa complice « Non mais eh sérieux les gars, j'ai une tête de perverse ? ». Aucune réponse de ses kidnappeurs. Obligée de prendre son mal en patience, elle salua toutefois sa libération avec un étirement des cervicales qui aurait fait gémir sa pauvre mère avant de récupérer ses fringues.

- Et t'avise certainement pas de me voler un truc, collectionneur obsédé !!!


Bon, et maintenant, où se trouvait-elle ? A priori, dans un coin qu'elle ne connaissait absolument pas. Quelque chose de très glauque, qui ressemblait vaguement à un hall, mais qui n'était vraiment pas des plus accueillant. Une prison. Plus pâle qu'un linge repassé par les bons soins d'Anus, elle se tourna vers son souffre douleur, le regard noir.
Si dans dix secondes on ne lui apportait pas une explication claire et concise, elle allait faire du steak tartare de pseudo majordome pré-pubère, foi de McFarland !
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