Salle à manger :
Vous pénétrez la porte de bois qui vous sépare de la salle à manger.
Une pièce légèrement plus grande que la cuisine.
Au centre, une immense table, rectangulaire, qui peut contenir au moins une vingtaine de personnes.
Une fenêtre. Donnant directement sur le tronc d'un arbre sans doute centenaire. Et au pied de laquelle se trouve une table plus petite que la première, six personnes y seraient légèrement serrées.
La grande table est entourée de vingt-deux chaises. Toutes de bois mais aucune ne ressemblant à l'autre, toutes dépareillées. Une nappe la surplombe, épaisse, rêche, à carreaux rouges et blancs. Ou plutôt : anciennement rouges et blancs. De nombreuses taches la parsèment. La petite table, elle, est nue.
Le sol est carrelé, comme le reste de l'étage, un carrelage blanc grisé poussiéreux. Les murs sont à nu, seul le cache de la porte menant à la cuisine donne une teinte de couleur à la pièce. Un rideau d'un rose pâle étrangement propre. Si l'on s'en approche, l'odeur de la lavande nous assaille.
Cette pièce est éclairée de quatres chandeliers à cinq bougies chacun. Trois sur la grande table, un sur la petite. Sont-ils en or? Une boite d'allumettes se trouve dans l'un des tiroirs de la cuisine. En attendant que vous ne les trouviez, attention à ne pas vous cogner quelque part.